L’ostéopathie aide le chien/chat par différentes techniques manuelles (manipulations ostéo-articulaires, manoeuvres myotensives, étirements musculaires, shiatsu, acupression...) à se maintenir en bonne santé. Elle rétablit l’équilibre du corps de l’animal et restaure les mobilités nécessaires à sa vitalité.
Elle s’applique en particulier lorsque les traitements classiques ne donnent pas de résultats satisfaisants mais peut aussi venir en complément des soins traditionnels.
Il est recommandé de faire intervenir régulièrement l’ostéopathe de façon préventive, aussi bien pour les chiens de sport que pour les chiens de loisir afin d’assurer à l’animal liberté de mouvement et bien-être.
Concernant la fréquence des consultations :
• pour un chien de loisir : une à deux visites annuelles en fonction de son activité
• pour un chien de sport (ring, agility...) : 3 visites annuelles sont conseillées. Si possible en fin de saison et à la reprise du travail, ainsi qu’une au cours de la saison.
Ces fréquences sont données à titre indicatif. Il faut bien sûr les adapter selon les situations : accidents, blessures, niveau d’intensité et de difficulté des épreuves sportives...
Le propriétaire doit rester vigilant sur le comportement de son chien/chat et l’observer régulièrement pour déceler tout signe qui lui indiquerait que son animal est en souffrance.
Quelques motifs de consultation :
> Troubles locomoteurs :
• boiteries spontanées ou après une chute
• plainte lors de certains mouvements (monter/descendre les escaliers ou dans la voiture, pour se relever)
• mouvements articulaires inhabituels
• incapacité à se déplacer, manque d’entrain, raideurs aux mouvements
• récupération difficile après chirurgie
> Douleur à la palpation :
• grognement quand on le caresse
• présence d’une zone inflammatoire, d’un engorgement ou d’un œdème local
> Attitude antalgique :
• toujours couché sur le même côté, patte en décharge
• tête déviée toujours du même côté
> Troubles inhabituels du comportement :
• anxiété
• agressivité
• perte d’appétit
• refus de certains exercices (obstacles, jeux..)
• réactions de défense
• léchage d’une zone précise